mercredi 27 mai 2009

Redaction : Dialogue argumenté

_"Maman,avec mes économies,Noël et mon anniversaire je vais m'acheter un scooter"
_"ll n'en est pas question !"
_"Pourquoi ?! Je fais ce que je veux de mon argent non ?"
_"Mais on a notre mot a dire ! Tu n'auras pas de scooter, c'est trop dangereux"
_"Trop dangereux? N'importe quoi, je serais prudent."
_"Tu as beau être prudent ! On a peur pour toi et on a peur des autres ! "
_"En plus je travaille assez bien au collège non ? Alors c'est oui ?"
_"Alors c'est non ! Achète toi autre chose qui te feras aussi plaisir, plus tard on te fera passer ton permis de conduire et on aura encore du soucis a se faire crois moi ! Mais bon, c'est important pour ton avenir
professionnel ..."
_"Si j'avais un scooter, je serais pas obligé de prendre le bus et je rentrerais plus tôt a la maison."
_"S'il faut te conduire où aller te rechercher à la fin des cours, on le fera quand on pourra, sinon tu prendras le bus comme tout le monde, on préfère que tu rentre plus tard que pas du tout"
_"De toute façon, tout peut arriver a pieds, en voiture ou en scooter, c'est pareil !"
_"Je suis 'accord avec toi, la peur n'évite pas le danger, mais notre argument a nous c'est que l'on t'aime, on veut te protéger et il faut toujours être prudent même sans scooter mais pour nous c'est un risque en moins pour toi ! "
_"Pff, sa m'énerve toujours du danger partout, je peux rien faire de mes sous si y'a un tout petits danger avec vous !"
_"Écoutes Clément on verra sa plus tard"

vendredi 22 mai 2009

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mardi 7 avril 2009

Chanson engagée: Soprano et Blacko "Ferme les yeux"

Soprano : Blacko Soprano, Snip’a Psykatra
Refrain (Blacko) :
Ça n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait très bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se plaindre
Relativise ferme les yeux imagine-toi
Tu verras comme ta vie est belle
Soprano :Ferme tes yeux et imagine ta vie
Dans ces pays où les hommes politiques sont en treillis
Où la liberté d’expression est une conspiration
Où le dollar civilise avec des canons
Où on peut mourir d’une simple fièvre
Où les épidémies se promènent sans laisse
Crois-tu vraiment tenir sous la canicule
De ces pays où pendant 2 mois tu bronzes
Eux toute l’année ils brûlent
Imagine ta vie sans eau potable
Une douche les jours de pluie
Pas d’bouffe mise sur la table
Imagine toi dans un hôpital
Avec une maladie incurable
Une maladie qui t’juges coupable
Imagine toi enfermé comme Natasha Kampusch
Ou brûlé comme Mama Galledou dans l’bus
Ouvre les yeux maintenant
Et avant d’insulter la vie, réfléchit dorénavent
Refrain (Blacko) :
Ça n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait très bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se plaindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle
Blacko :Ferme les yeux et imagines-toi quelque part en Afrique
Dans un village bâti de terre sous un soleil de plomb
Imagine l’air chaud et lourd, cet étendu désertique
Ce maigre troupeau de chèvres un gamin et son bâton
Imagine cette longue marche que tu dois accomplir
Afin que tes bêtes puissent paître et se rafraîchir
Ces 30 bornes à faire, ces voleurs de bétails et leurs kalachnikovs qui tirent sans réfléchir
Imagine Madagascar et ses montagnes d’ordures
Imagine tes 8 ans et tes pieds sans chaussures
Imagine tes mains dans les détritus
Pour un bout de pain mais tu t’y habitues
Imagine Paris et son périphérique
Quelque part sous un pont pas loin du trafic
Imagine toi sous un duvet sale
Luttant contre le froid, luttant contre la dalle
Maintenant imagines-toi, dans ta voiture, bloqué dans les embouteillages
L’homme sort lentement de sa couverture, l’homme a ton visage
Dis-moi ce que tu ressens, le regardes-tu autrement ?
Avant d’insulter la vie réfléchit dorénavant
Refrain (Blacko) : Ça n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait trés bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se pleindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
Tu verras comme ta vie est belle
Soprano :Karl, imagine toi sans la musique, la santé abimée par les 3-8
Les allés-retour aux ASSEDIC
Blacko :Saïd imagine toi sans cette réussite, en galère, juste le SMIC
Prisonnier de cette tour de brique
Soprano :Moi j’ai quoi sans Snip’a
Moi sans psy4 et ces bons moments qu’d’autres ne connaissent pas
Blacko :Imagine un peu nos vies sans tout ça
C'est pour ça, remercions Dieu pour tout ça
Pardon pour les jours où j'me plains
Les jours où je ne vois que moi, mon nez et pas plus loin
Soprano :Pardon pour toutes ces fois où j'ai grossi mes problèmes
Pour toutes ces fois où j'ai fais tourner le monde sur moi même
Blacko :Ferme tes yeux juste une seconde
Vois la misère du monde
Et ta place dans tous ça
Soprano :Prenons conscience de la chance qu'on a
Et tu verras peut être que la vie est belle
Blacko : Blackoooo , Sopranooooo
Refrain (Blacko): Ça n’arrive qu’aux autres on n’réalise pas tant que ca ne nous touche pas
On sait très bien c’qu’y s’passe ailleurs mais on ose se plaindre
Relativise ferme les yeux imagine toi
(Soprano)Tu verras comme ta vie est belle



Opinions des auteurs : Blacko et Soprano parlent de la pauvreté dans le monde, des sans abris... Et disent qu'il faut relativiser. Que l'ont se plaint souvent pour pas grand chose alors que nous avons de la chance d'avoir de quoi manger, un habitat, un travail, des loisirs et de quoi nous soigner contre les maladies. Ils veulent touché l'auditeur en leur montrant les conditions de vie de ces personnes et nous font imaginer notre vie a leur place.

Mon opinion : Mon opinion est que les auteurs ont raison mais restons honnêtes, ne nous voilons pas la face : ne manquant de rien vivant bien les gens ont tendance à devenir égoïstes, focalisent sur leur petit confort ou le moindre petit soucis, stressent pour leur travail ou la moindre petite difficulté. Ils peuvent s'apitoyer un instant sur les malheurs ou les misère des autres par exemple un reportage a la télé mais cependant ne pas changer leurs habitudes ou attitude. On ne se rend pas compte que l'on se plaint souvent pour rien alors que certains meurent de faim, vivent dans le rue ou meurent faute de soins, cherchent leur nourriture dans les ordures et dans nos gaspillages. Et nous devrions nous dire que nôtre vie est belle lorsqu'on voit celles de ces personnes, nous devrions nous imaginer a leurs places et voir leurs difficultés à trouver un endroit pour dormir, manger et tout simplement : Vivre !

mercredi 18 février 2009

Albert Samain, Versailles


Ô Versailles, par cette après-midi fanée,
Pourquoi ton souvenir m'obsède-t-il ainsi ?
Les ardeurs de l'été s'éloignent, et voici
Que s'incline vers nous la saison surannée.

Je veux revoir au long d'une calme journée
Tes eaux glauques que jonche un feuillage roussi,
Et respirer encore, un soir d'or adouci,
Ta beauté plus touchante au déclin de l'année.

Voici tes ifs en cône et tes tritons joufflus,
Tes jardins composés où Louis ne vient plus,
Et ta pompe arborant les plumes et les casques.

Comme un grand lys tu meurs, noble et triste,sans bruit ;
Et ton onde épuisée au bord moisi des vasques
S'écoule, douce ainsi qu'un sanglot dans la nuit.


(Sonnet)

Joachim Du Bellay, Ni la fureur de la flamme enragée


Ni la fureur de la flamme enragée,
Ni le tranchant du fer victorieux,
Ni le dégât du soldat furieux,
Qui tant de fois, Rome, t'a saccagée,

Ni coup sur coup ta fortune changée,
Ni le ronger des siècles envieux,
Ni le dépit des hommes et des dieux,
Ni contre toi ta puissance rangée,

Ni l'ébranler des vents impétueux,
Ni le débord de ce dieu tortueux
Qui tant de fois t'a couvert de son onde,

Ont tellement ton orgueil abaissé,
Que la grandeur du rien qu'ils t'ont laissé
Ne fasse encore émerveiller le monde,



(Sonnet)

Paul Verlaine, l'Auberbe


Murs blancs, toit rouge, c'est l'Auberge fraîche au bord
Du grand chemin poudreux où le pied brûle et saigne,
L'Auberge gaie avec le Bonheur pour enseigne.
Vin bleu, pain tendre, et pas besoin de passe-port.

Ici l'on fume, ici l'on chante, ici l'on dort.
L'hôte est un vieux soldat, et l'hôtesse, qui peigne
Et lave dix marmots roses et pleins de teigne,
Parle d'amour, de joie et d'aise, et n'a pas tort !

La salle au noir plafond de poutres, aux images
Violentes, Maleck Adel et les Rois Mages,
Vous accueille d'un bon parfum de soupe aux choux.

Entendez-vous ? C'est la marmite qu'accompagne
L'horloge du tic-tac allègre de son pouls.
Et la fenêtre s'ouvre au loin sur la campagne.



(Sonnet)

Arthur Rimbaud, Le loup criait


Le loup criait sous les feuilles
En crachant les belles plumes
De son repas de volailles :
Comme lui je me consume.

Les salades, les fruits
N'attendent que la cueillette ;
Mais l'araignée de la haie
Ne mange que des violettes.

Que je dorme ! que je bouille
Aux autels de Salomon.
Le bouillon court sur la rouille,
Et se mêle au Cédron.

Guy De Maupassant, Nuit de neige


La grande plaine est blanche, immobile et sans voix.
Pas un bruit, pas un son ; toute vie est éteinte.
Mais on entend parfois, comme une morne plainte,
Quelque chien sans abri qui hurle au coin d'un bois.

Plus de chansons dans l'air, sous nos pieds plus de chaumes.
L'hiver s'est abattu sur toute floraison ;
Des arbres dépouillés dressent à l'horizon
Leurs squelettes blanchis ainsi que des fantômes.

La lune est large et pâle et semble se hâter.
On dirait qu'elle a froid dans le grand ciel austère.
De son morne regard elle parcourt la terre,
Et, voyant tout désert, s'empresse à nous quitter.

Et froids tombent sur nous les rayons qu'elle darde,
Fantastiques lueurs qu'elle s'en va semant ;
Et la neige s'éclaire au loin, sinistrement,
Aux étranges reflets de la clarté blafarde.

Oh ! la terrible nuit pour les petits oiseaux !
Un vent glacé frissonne et court par les allées ;
Eux, n'ayant plus l'asile ombragé des berceaux,
Ne peuvent pas dormir sur leurs pattes gelées.

Dans les grands arbres nus que couvre le verglas
Ils sont là, tout tremblants, sans rien qui les protège ;
De leur oeil inquiet ils regardent la neige,
Attendant jusqu'au jour la nuit qui ne vient pas.

Charles Baudelaire,L'albatros




Souvent, pour s'amuser,les hommes d'équipage
Prennent des albatros,vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers.
A peine les ont-ils déposés sur les planches,
Que ces rois de l'azur, maladroits et honteux,
Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches
Comme des avirons traîner à côté d'eux.

Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule !
Lui, naguère si beau, qu'il est comique et laid !
L'un agace son bec avec un brûle-gueule,
L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait !

Le Poète est semblable au prince des nuées
Qui hante la tempête et se rit de l'archer ;
Exilé sur le sol au milieu des huées,
Ses ailes de géant l'empêchent de marcher.

Victor Hugo,Bêtises de la guerre.


Ouvrière sans yeux,
Pénélope imbécile,
Berceuse du chaos où le néant oscille,
Guerre, ô guerre occupée au choc des escadrons,
Toute pleine du bruit furieux des clairons,
Ô buveuse de sang, qui, farouche, flétrie,
Hideuse, entraîne l'homme en cette ivrognerie,
Nuée où le destin se déforme, où Dieu fuit,
Où flotte une clarté plus noire que la nuit,
Folle immense, de vent et de foudres armée,
A quoi sers-tu, géante, à quoi sers-tu, fumée,
Si tes écroulements reconstruisent le mal,
Si pour le bestial tu chasses l'animal,
Si tu ne sais, dans l'ombre où ton hasard se vautre,
Défaire un empereur que pour en faire un autre ?




samedi 3 janvier 2009

Travail maison francais sur le l'autobiographie

Dans l'autobiographie que j'ai choisie de lire l'auteur raconte ce qu'il a subit pendant son enfance. Laurence était enfermée dans un placard car elle avait la rougeole et que ses parents ne voulaient pas que son petit frère attrape cette maladie. Au bout de quelques temps il n'y avait plus que sa "tata" qui venait la voir pour lui donner a manger et la laver mais elle n'arrêtait pas de la maltraité. Ses parents ne s'occupait plus d'elle il n'y a que sa grand mère qui l'aimait vraiment elle lui amener toujours des bonbons , des gâteaux et des jouets. Comme la petite passait toutes ses journées assise sur son lit dans le placard ,peu a peu elle n'arrivait plus a marcher. En voyant son état et le manque d'attention de ses parents ,la grand mère décida d'emmener sa petite "Lolo" chez elle où elle s'en occuperait et la guérirait. Mais la mère de la petite refuse, car elle déteste cette femme, et lui dit qu'elle ne saurait pas s'occuper de Lolo car elle avait mis son fils en pension a l'âge de onze ans et donc elle ferrait de même avec elle. Mais la grand mère , Grannie, ne lâche pas l'affaire elle décide de venir avec son neveu pour kidnapper Laurence pendant que ses parents ne serraient pas la . Elle arrive donc un jour en glissant un billet dans la poche de la marraine de Lolo pour qu'elle ne disent rien a ses parents et emmène Lolo chez elle, a la campagne, pour pouvoir la soigner et lui réapprendre a bien marcher . Mais un jour les parents de la petite découvrent qu'elle est chez sa grand mère et décident donc de porter plainte pour récupérer leurs fille . Mais Grannie dit avoir de bonne preuve sur la vie de Laurence avant qu'elle ne l'emmène . Lolo est donc placée dans un foyer le temps que ses parents et Grannie soient jugés car la mère de Lolo accuse son mari d'attouchement sur sa fille car il venait la voir de temps en temps pour l'embrasser et la serrait dans ses bras comme tout les père mais sa femme,Rose, ne le tolérait pas et l'en empêcher. Mais avant le procès Rose se suicide, mais cet évènement ne bouleversa pas la petite car elle ne la voyait jamais. Le procès a lieu et le père de Lolo reconnaît tout les faits qui lui sont reprochés et dit qu'elle serrait mieux chez sa grand mère et qu'il fallait que son petit frère y aille aussi pour ne pas qu'ils soient séparés, il est condamné a deux ans de prison avec sursis. La vie continue pour Lolo et son frère chez leur grand mère. Quand le père sort de prison le frère de Lolo retourne vivre avec lui, Lolo reste seule avec sa grand mère jusqu'à ce que cette dernière ne meure Lolo est donc très touché par cette disparition et reste près de la tombe de sa grand mère après l'enterrement.




"La petite fille dans le placard"

Fiche de l'auteur: Marie Lincourt est journaliste et écrivain, elle est née a Paris et aujourd'hui mère de huit enfant.


Point de vue personnel: J'ai bien aimé ce livre car il est intéressant il raconte une historie qui touche le lecteur, lorsqu'on le commence on a déja envie de savoir la suite. La description est très approfondie l'auteur veut tout nous faire connaître dans les moindres détails.

Recommandation: Je recommande ce livres aux autres personnes car il est captivant et vraiment très touchant.